Présentation
Les études de cohorte et épidémiologiques ont montré que la phase clinique de la SLA et de la DFT est précédée de plusieurs années par des signes qui ne sont pas en relation directe avec les symptômes principaux de la future maladie. Comme dans d’autre maladies neurodégénératives, la SLA et la DFT ne font pas exception.
Notre recherche se focalise sur la longue période prodromale avant l’apparition des symptômes cliniques classique définissant la maladie. Nos travaux ont notamment montré l’importance de la perte de poids ou des problèmes de sommeil dans les signes et symptomes de la SLA. Les mécanismes qui sous-tendent ces signes précoces, leur lien avec la maladie ultérieure et leur potentiel en tant que cibles thérapeutiques restent mal compris. Combler cette lacune constitue une opportunité cruciale pour faire progresser la recherche et développer des traitements pour des maladies encore considérées comme incurables.
Notre équipe s’intéresse aux changements des fonctions neuroendocrines dans la SLA et la DFT, avec un focus particulier sur l’hypothalamus latéral (neurones MCH, neurones orexine) et les rythmes circadiens. L’ampleur de ces signes non moteurs précoces est souvent corrélée avec la vitesse de progression de la maladie. En ralentissant la survenue de ces symptômes nous espérons ralentir la progression de la maladie. Nous utilisons une approche translationnelle en gardant le patient au coeur du projet.