Réalité virtuelle

La réalité virtuelle permet aux chercheurs en psychologie et neuroscience d’évaluer les capacités cognitives de participants de manière scientifique (contrôlée) tout en étant écologique, c’est à dire proche de conditions de la vie de tous les jours. En créant des scénarios originaux, elle permet aussi de rendre les situations de tests plus attractives et divertissantes, ainsi favorisant la motivation des participants, un facteur important lorsque l’on doit réaliser ces tests plusieurs fois, par exemple lors de protocoles de réhabilitations. Nous utilisons la réalité virtuelle, couplée avec des mesures EEG et oculaires, afin de mieux comprendre les mécanismes cognitifs liés à la perception du temps chez des volontaires sains et des patients souffrant de troubles psychopathologiques.

 

Electroencéphalogramme (EEG)

L'équipe enregistre l'électroencéphalogramme en routine, durant la réalisation de tâches cognitves. L'analyse des données obtenues (potentiels évoqués, oscillations, c'est-à-dire activités électriques cérébrales rythmiques) permet d'étudier les étapes de traitement qui précèdent et suivent la présentation d'un stimulus (tactile, visuel ou auditif) et/ou d'une réponse (i.e., préparation, prédiction, détection, identification, programmation motrice, monitoring...).

Motion capture

Les patients souffrant de schizophrénie présentent des troubles subtils de la préparation motrice, qui ont été montrés expérimentalement dans l'unité. Par ailleurs la catatonie est accompagnée de mouvements anormaux. Les techniques de motion capture permettent d'enregistrer les trajectoires de mouvement des patients, que ce soit pendant la marche ou pour des mouvements plus fins comme dans l'exemple illustré ci-dessous. Les techniques de capture du mouvement permettent d'objectiver les troubles moteurs des patients.